Oui, bon le jeu de mot est facile,
mais que voulez vous, je suis faible.
Tout ça pour vous dire que la sortie Marseille s’est déroulée au poil. Soleil, mer chaude, visibilité étaient au rendez vous.
On déplore juste la perte d’un tuba bleu :’-(
Le récit, les détails croustillants, les bévues, et les photos dans la suite.
Logement
Cette année la nouveauté est que nous avons logé au centre de loisirs des Goudes.
Ce club nous ayant été gentiment conseillé par nos amis du Club de Canet en Roussillon.
Hébergement en pension complète, tout au bout de Marseille.
Alors certes, l’endroit n’est pas très facile d’accès, le parking un peu serré, mais une fois arrivé, on y reste !
Pour cette session, 2 familles avec enfants, dans chambres séparées de 4, et un groupe de 8 adultes dans un dortoir de 8.
Les chambres sont spartiates, la place est rare.
Pour ma part, logeant dans le dortoir j’ai appris à ranger mon lit comme une armoire. Le livre sous l’oreiller, les T Shirts au bout des pieds.
En plus des chambres, nous disposions de deux salles de bains avec toilettes, douches et lavabos. On regrette que les deux salles de bains, séparées de quelques mètres seulement soient mixtes. Et oui, même si les hommes aiment se regarder tout nus, il n’en est pas de même pour nos compagnes. Et se sécher, se rhabiller dans la douche avec le rideau en tissus mouillée qui frotte les fesses, ce n’est pas forcement le pied.
La dernière pièce est la salle de restaurant/bar avec vue sur la mer.
Bref, question logement on à vu mieux. Mais que voulez vous, la vue est à ce prix, car quelle vue.
Mention spéciale aux cuisiniers, qui nous ont offert des repas vraiment exceptionnels. Qualité variété et quantité étaient au rendez vous…comme le confirme ma balance
La salle principale est également équipée d’un rétroprojecteur. Pour regarder une finale de coupe du monde ou les photos de Gilles & Cyril c’est nickel.
Equipement
Sous le club, un local technique permet d’entreposer le matériel le premier soir. Puis le lendemain, un utilitaire emmène le tout au port.
Le port se situe à 10minutes de marche du club. Mais comme on à rien à porter, ça se passe plutôt bien.
Le club possède un bateau couvert bien équipé. On se choisit un casier au début du séjour, et on peut tout laisser sur le bateau entre chaque plongée.
Les combinaisons pendent sur des portants au milieu du bateau.
Les environs
Forcement, l’isolement ça se paye également au prix fort question attractions à proximité. Et oui, ce n’est pas la pointe rouge.
Non loin du club, on retrouve donc quelques restaurant aux tarifs prohibitifs et à l’attente interminaaaaaaaaaaaaaa (wait for it) aaaaaaable.
Heuresement un Pub irlandais sauve le tout, à seulement quelques dizaines de mètres du club. Le 20.000 lieues sert des granités, des glaces, et bien sûr tout une tripotée de bières pression.
J’ai mis un point d’honneur à tester toute leur bières. Et bien elle valent toute le coup. Si vous y aller, testez la welscotch !
Ils servent également des pizzas, mais je n’ai pas testé.
On pourra également acheter des trucs divers et variés auprès de la petite épicerie du coin.
Enfin, pour tout le reste, il faudra prendre la voiture.
Les accompagnants
Les accompagnants se sont retrouvé sans beaucoup d’activités pendant que nous étions en plongée. Malgré ce que promet le site du club, et le tarif négocié par notre chère GO il n’y à eu aucune activité de loisirs organisée par le centre de loisirs. Oublié les rando en kayaks de mer… Un mauvais point bouh!
Ils se sont contenté des plages alentours, et de la nature.
Les plongées

plouf plouf

plouf plouf
Et oui, et les plongées alors?
Et bien, nous avons été servis ! Cinq jours ça permet de vraiment profiter des plongées.
Globalement, aucun courant, du soleil, de l’eau à 24° en haut, 19° en bas, une visibilité entre 15 et 35m (sauf les 2 dernières).
La liste complète :
- La pointe de Caramassaigne : On a croisé Marius le poulpe, qui des les pays-bas et de l’espagne, nous a prédit la victoire du Kung-Fu. Et il avait raison…
- Les moyades de Terre : Envahis de poulpes
- Epave du Chaouen / Messerschmidt : Banc de sardine dans la cale
- Rocher Briançon : Un bel a-pic
- Les moyades de mer : un tombant….à tomber !
- La grotte à Perez : n’oubliez pas la lampe
- Impériaux de terre : La plus belle, une variété d’èspèce tout simplement hallucinante.
- Tiboulen de Maïre : Des poulpes chapardeurs (cf ci dessous – La racaille Marseillaise)
- Chaouen : Encore ! A cause d’un vent malheureux, et d’une preparation Tech, nous sommes retournés sur le Chaouen. Je peux le faire les yeux fermés maintenant je pense.
La racaille Marseillaise
Ce récit, légèrement romancé raconte comment j’ai perdu mon tuba après une bataille épique.
Je me baladais tranquillement, quand soudain, au détour d’un rocher, un poulpe m’appelle de la tentacule: « pssssst » dit il.
Moi, intrigué je m’approche. Je sort tout de même mon tuba-tonfa de combat. Ben oui, mon père m’a toujours dit de me méfier des inconnus. Surtout quand les dit-inconnus on plus de 5 bras.
Bref, me voila près de son antre, le tuba en avant. Et vla ti pas que ce fourbe me le saisit !

Racket de tuba
A le chenapan ! Ni une ni deux, je déploie toute ma force spectaculaire acquise durant une année d’entrainement aux art martiaux.
Je casse des briques avec ma tête toute l’année, alors c’est pas un mollusque sans coquille qui va me faire peur…..non mais.
Alors je tire, je pousse, je tire, je pousse, je tire…mais ça ne vient pas. Et pendant ce temps, Anne Laure se marre comme une baleine dans son détendeur.
D’un coup de poignet, j’arrive à détacher l’embout buccal. Je profite de ce petit avantage pour l’arranguer : »VAZY lâche mon tuba, fils d’encornet ! » lui interjecte-je.
En vain. Surtout que via un détendeur, il a du entendre MMMblbllblMMmmmBL !
Devant sa hargne à vouloir ainsi le conserver, je tente un coup de bluff. On simule le départ, on fait le tour du rocher… et HOP je me saisit de mon tuba à nouveau.
Raté….il m’a vu venir au travers du tuba transparent. C’est qu’il est malin l’alien.
Ma réserve d’oxygène commençant à être sérieusement entamée, je décide de laisser tomber. C’est alors la réserve basse que je m’en retourne au bateau, sans mon tuba, mais avec l’embout. Piètre consolation.

Non d'un bachibouzouk !
Donc si vous croisez un poulpe qui respire avec un tuba bleu à Tiboulen de Maïre, ne prévenez pas de suite les instances scientifiques. Ce n’est PAS une nouvelle espèce.
En tout cas, moi on ne m’y reprendra pas à titiller les poulpes !
Les photos
Comme d’habitude, vous pouvez me faire parvenir vos photos, je les ajouterais ici.
Ne m’envoyez pas plus de 20 photos svp.
Baissez les lumières, sortez le pop corn, c’est parti !
L’évaluation
Comme on me l’a suggéré, je vous propose de donner votre avis sur cette sortie, en remplissant le formulaire ci dessous.
Cette fiche nous servira à nous améliorer sur le choix du club/la durée etc…
Merci !